Une pétition pour exclure les psychanalystes des tribunaux

[dezix]

Ça sent un peu le Troll mais ....

T'es un peu gonflé...

fondé sur mon observation

Une classe dirigeante d'inactifs (ne produisant aucun travail effectif - ou si peu) prônant les vertus du travail (des autres).

Fondé sur mon observation je peux affirmer n'importe quoi.
Y compris que la classe dirigeante est composée de pauvres enrichis et que ce sont, au final, les même enculés...

Bien sur chacun sa lorgnette mais ça c'est un problème général des sciences.

Tu ne vois pas un asticot comme le voit un poisson rouge,
ni par tes capteurs (yeux) ni par l'interprétation mentale (image/sensations produites)
c'est certain,
ce qui ne remet pas en cause la nature ou l'existence de la bestiole.


Tu discutes les faibles moyens de présentation de l'argument (je te l'accorde)
mais rien sur l'argument ce qui est tout de même (à mon sens) plus intéressant ici que la méthode.

la classe dirigeante est composée de pauvres enrichis et que ce sont, au final, les même enculés...

Mais bien sur , il ne peut en être autrement,
car si on rembobine le film (Homo Sapiens Story)
on arrive forcément à un moment où il n'y a aucune propriété privée
puisque c'est une invention humaine
et pas un fait réel contrairement à l'usage ;-)


Ensuite, le fait de posséder consolide la sédentarisation (qui la induite).

La sédentarisation induit à son tour une perte de connaissance du milieu => passage d'homme des bois ou des steppes à homme des champs puis des cités.

Ce qui génère d'abord la peur du milieu dont il faut se préserver.
La propriété génère la peur de l'autre (se faire voler).

À ce stade le règne de la peur (collective) et de la violence a le champ libre,

et ça dure depuis 10.000 ans (à la louche) sur 100 à 200.000 pour la bobine complète.

Du coup ni riches ni pauvres pendant 90% du film,
comme quoi un monde différent peut (a) exister, le quel ???... peu importe !

Voilà c'est ma vision du monde et je prends un peu la peine de l'argumenter.

[franb]

Ma femme a eu une formation sur la psychiatrie chez les ados avec entre autre interventions de psychanalystes. C'était assez interessant a-t-elle dit.
La psychanalyse est juste un modèle du fonctionnement humain qui ne retrace pas forcement la réalité forcement bcp plus complexe un peu comme la mécanique newtonienne ou les modèles météo. Cependant, comme la météo, les modèles peuvent être foireux mais permettre d'agir et de prendre des décisions correctes. Un exemple est l'autisme dont on a parlé ici. Les intervenants ont clairement déclaré que les psychanalystes s'étaient trompés quant aux causes de l'autisme. Cependant, les thérapies psychanalytiques reposent la plupart du temps sur l'accès au plaisir (sexuel d'après eux) notamment par les interactions avec les autres, or les thérapies comportementalistes reposent sur l'accès aux récompenses et donc aussi au plaisir ce qui explique que souvent ces thérapies psychanalytiques fonctionnaient (plus ou moins bien) et, parfois, étaient identiques. aux thérapies comportementalistes, entretenant la conviction que c'était la bonne explication. Un peu comme en physique deux modèles radicalement différents qui donnent les mêmes résultats au moins dans certains cas.
Le souci est que, comme dans la physique (ou dans la médecine...) les egos prennent le dessus et il y a glissement vers le dogmatisme avec les intolérances qui vont avec.

[MicP]

…les thérapies psychanalytiques reposent la plupart du temps sur l'accès au plaisir (sexuel d'après eux) notamment par les interactions avec les autres …

C'est surtout là que leur "modèle" est foireux.
Comment voulez-vous qu'un autiste puisse ressentir du plaisir dans les relations sociales (smal talk, etc...) alors que c'est justement ce qui l’insupporte.
Leurs modèles et théories complètement irréalistes ne sont basées sur aucune étude scientifique sérieuse et détruisent des familles entières.
Leurs méthodes de traitement, comme par exemple par l'hypnose, vont jusqu'à créer des faux souvenirs traumatiques extrêmement destructeurs.
Sans parler des maltraitances physiques très très graves, et leur conséquences sur leur vie entière, que subissent les patients et leur proches.

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Les déconvertis de la psychanalyse
Sophie Robert interviewe trois anciens psychanalystes lacaniens (Jacques Van Rillaer, Jean-Pierre Ledru et Stuart Schneiderman) et un philosophe (Mikkel Borch-Jacobsen). Ensemble, ils évoquent leur attrait pour la psychanalyse et les circonstances de leur déconversion d’un mouvement qu’ils n’hésitent pas aujourd’hui à qualifier de sectaire.de Washington.

Partageant leur expérience, ils parlent de « lavage de cerveau » « dépendance à l’analyste » « sur le divan on peut faire croire à quelqu’un n’importe quoi » « Jacques Lacan avait une véritable assuétude à l’argent » « Jacques Alain Miller se prenait pour Saint Paul » « de l’influence du divan sur des people comme Carla Bruni » etc. Une déconstruction méthodique faite avec flegme et humour, en parfaite connaissance de cause.
Cette émission devrait contribuer à un débat d’idées sain et salutaire au sujet de la psychanalyse et de son influence en France.

[franb]

Hum, tu n'as pas bien compris la phrase. «Les thérapies reposent sur l'accès au plaisir» veut juste dire que l'idée est de faire en sorte que la personne ressente du plaisir lorsqu'elle progresse, ce qui est exactement ce que fait la thérapie comportementaliste.
Maintenant il n'est pas question que je discute du modèle,je ne le connais pas et n'ai pas les compétences pour le juger. Je ne sais pas sur quoi tu te fondes pour affirmer que ça ne repose sur rien, je te suggère de ne pas avoir un avis binaire: la météo se trompe souvent mais globalement, cela ne marche pas si mal. Visiblement tu as des exemples d'échecs complets, peut être existe-t-il des succès. Ma femme me dit que les psychologues qui travaillent avec elle, qu'ils aient une approche psychanalytique ou non, ont tous des résultats importants et des succès (mais aussi des échecs).
Je suis incapable de parler plus précisement, en revanche je me méfie de la parole de personnes n'ayant que des certitudes et des émissions de vulgarisation purement à charge.
Mais je ne voulais pas lancer un débat, juste apporter quelques informations eues cette semaine sur l'approche psychologique actuelle en PMI. Mais visiblement le contentieux contre la psychanalyse est trop gros.... Personnellement, j'en reste là, je n'ai pas les connaissances pour trancher.

[piratebab]

Il se trouve que je connais particulièrement bien les thérapies comportementales. En aucun cas elles ne soignent une maladie telle que l’autisme. Par contre, elles rendent d’immenses services en permettant aux enfants autistes d’adopter des comportements leur permettant de mieux s’intégrer dans la société (par exemple ne pas aller déféquer sur le lit des parents…). Elles sont basées sur le principe de confort/inconfort. Toute la difficulté consiste à trouver qu’est ce qui est confort et qu’est ce qui est inconfort. Cela varie d’un individu à l’autre.