« Icecast playback & direct Bullseye » : différence entre les versions

Nous allons essayer de tout installer d'un coup. Mais d'abord une petite mise à jour des dépôts :

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Sudo apt update

</code>

puis

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sudo apt install icecast2 libmp3lame-dev libxml2-dev libshout-dev libvorbis-dev build-essential

</code>

Lors de l'installation d'Icecast il est demandé 3 mots de passe, il faut les remplir. Faisons nous maintenant un espace de travail, par exemple sur le bureau un dossier « webradio ».

cd /home/petitchat/Bureau

mkdir webradio

Puis dans ce dossier créons un dossier IceS qui va servir à recueillir les sources depuis Internet et les compiler.

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cd webradio ; mkdir ices ; cd ices

</code>

On télécharge alors les sources depuis Internet :

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wget http://downloads.us.xiph.org/releases/ices/ices-0.4.tar.gz

</code>

on les décompresse

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tar xf ices-0.4.tar.gz

</code>

on se place dans le dossier ices-0,4

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cd ices-0.4/

</code>

Là on lance la commande "configure" qui permet de préparer la compilation et de produire le fichier "make". On utilise deux options de configuration :

*--with-pic qui permet au code compilé d'être indépendant de sa position (Position Independent Code)

*--withe-lame qui permet d'avoir disponible l'option de réencodage à la volée

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sudo ./configure --prefix=/usr/local --with-pic –with-lame

</code>

puis on lance make

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sudo make

</code>

et enfin

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sudo make install

</code>

Maintenant nous allons copier le dossier de configuration:

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mkdir /etc/ices

cp /usr/local/etc/ices.conf.dist /etc/ices/ices.conf

</code>

= Paramétrage de icecast2 =

Éditons le fichier /etc/icecast2/icecast.xml

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sudo nano /etc/icecast2/icecast.xml

</code>

Les fichiers xml exigent une syntaxe rigoureuse, il faut faire très attention. Intéressons nous d'abord à la section d'authentification:  

     <authentication>

         <!-- Sources log in with username 'source' -->

         <admin-password>hackme</admin-password>

     </authentication>

Il faut vérifier ou changer les mots de passe et les reporter le moment venu dans les fichiers de configuration des relais et des sources. Le mot de passe « admin-password » sert à la connexion à la page web d'administration. Attention aussi à la section suivante :

  <!-- This is the hostname other people will use to connect to your server.

         It affects mainly the urls generated by Icecast for playlists and yp

         <!-- <shoutcast-mount>/stream</shoutcast-mount> -->

     </listen-socket>

Il faut y renseigner en hostname l'adresse IP à laquelle on pourra joindre le serveur. Il est possible aussi de changer le port. Quand c'est fait on sauvegarde et on quitte l'éditeur. Icecast est déjà paramétré comme service (et automatiquement lancé au démarrage). On redémarre Icecast avec la commande :

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sudo systemctl restart iceacast2.service

</code>

Si tout s'est bien passé, on peut accéder à la page web d'administration à l'adresse :

http://<hostname>:<port>/

dans cet exemple :

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http://192.168.1.2:8000/

</code>

Plus tard il sera possible de revenir paramétrer ce fichier, notamment pour limiter le nombre de clients :

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<clients>100</clients>

</code>

et surtout augmenter la limite du nombre de sources qui est limitée à deux par défaut :

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<sources>2</sources>

</code>

Il est normal que pour l'instant aucun point de montage n'apparaisse : les points de montage interviennent lors du paramétrage des sources. Pour finir le paramétrage d'Icecast, il faut savoir que le démon se lance avec cette commande :

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sudo icecast -c /etc/icecast2/icecast.xml

=paramétrage de IceS=

Icecast peut convertir simultanément plusieurs flux audio en provenance de plusieurs sources différentes. Il est donc possible de lancer plusieurs instances d'IceS différentes afin d'obtenir simultanément plusieurs sources. Chaque sources a une configuration différente et se caractérise par un point de montage différent. Le point de montage détermine l'adresse à laquelle on pourra atteindre le flux correspondant.

Une chose à faire avant de se lancer dans la configuration à proprement parlée est de créer un dossier qui servira à recueillir la playlist, les fichiers ices.cue, ices.log et ices.pid (si ices est lancé sous forme de démon). Ce dossier est appelé <BaseDirectory> dans le fichier de configuration. Il est fortement conseillé de faire un dossier de base par source(=point de montage= différentes chaînes), sinon les différentes instances de IceS qui partagent le même dossier de base partagent aussi les même fichiers ices.log, ices.cue et ices.pid.

Pour construire une arborescence de travail, on se place sur le dossier « webradio » créé précédemment :

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cd /home/petitchat/Bureau/webradio

</code>

et on créé le dossier de base de notre chaîne « radio petit chat » :

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mkdir petitchat  

</code>

Laissons là cet espace de travail et plaçons nous maintenant dans le dossier contenant le fichier de configuration d'IceS :

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cd /etc/ices/

</code>

et sauvegardons le fichier de configuration « ices.conf »

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sudo cp ices.conf ices.conf.bak

</code>

Nous allons personnaliser le fichier configuration pour notre radio « radio petit chat », donc nous appellerons notre fichier de configuration « ices.petitchat.conf ».

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Sudo cp ices.conf ices.petitchat.conf

</code>

Puis nous pouvons éditer le fichier « ices.petitchat.conf »

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sudo nano ices.petitchat.conf

</code>

La première section à paramétrer est la section <server> :

     <Server>

       <!-- Hostname or ip of the icecast server you want to connect to -->

       <Protocol>http</Protocol>

     </Server>

Voici une description des champs importants :

*<Hostname>, il faut laisser « localhost » si la source et la cible sont sur la même machine, sinon il faut renseigner l'adresse IP du serveur Icecast

La prochaine section importante est la section  <Exécution> :

   <Execution>

     <!-- Set this to 1 if you want ices to launch in the background as a

     <BaseDirectory>/home/petitchat/Bureau/webradio/petitchat/</BaseDirectory>

   </Execution>

Explication des paramètres :

*<Background>, permet de lancer la source IceS comme un démon, il faut mettre ce paramètre sur 1 pour l'activer.

Il reste ensuite un certains nombres de champs à examiner :

     <!-- The name of the mountpoint on the icecast server -->

     <Mountpoint>/radiopetitchat.mp3</Mountpoint>

the yp server, 1 if you do -->

     <Public>0</Public>

Voilà une description des champs importants :

*<Mountpoint> défini le point de montage de la source qui ensuite est accessible à l'adresse : « http://<Hostname>:<port><Mountpoint> ».Dans l'exemple, notre source est accessible à l'URL : « http://192.168.1.2:8000/radiopetitchat.mp3. Par soucis de compatibilité avec certains lecteurs audio il est conseillé de choisir un nom de point de montage en minuscule, sans espace ou caractères spéciaux et finir le nom par « .mp3 » pour donner une information sur le format du flux.  

Les prochains paramètres concernent le réencodage à la volée. Cela permet d'uniformiser le bitrate et le taux d'échantillonnage des mp3 qui sont diffusés et diminue les bugs qui peuvent survenir si, par exemple, les mp3 ont des bitrates trop hauts ou trop bas. Activer le réencodage n'utilise pas plus de mémoire et très légèrement plus de ressource processeur.

<!-- Stream bitrate, used to specify bitrate if reencoding, otherwise

just used for display on YP and on the server. Try to keep it

     -->

     <Channels>2</Channels>

Explication des champs :

*<Bitrate>, Le biterate se mesure en kbits/secondes et mesure la qualité d'un fichier son. La valeur de 128 est reconnue dans la majorité des lecteurs audio

Les derniers paramétrages se font dans la section <playlist> :

  <Playlist>

     <!-- This is the filename used as a playlist when using the builtin  

     -->

   </Playlist>

Avec les champs suivant :

*<File>, indique le nom du fichier playlist pour cette source. Si le nom de fichier est relatif « playlist.petitchat.txt » alors IceS regarde dans le dossier courant, l'emplacement d'où on lance la commande de lancement de IceS. Ce champs accepte les noms de fichiers absolus qui sont préférables si on ne lance pas IceS toujours du même emplacement.  

= Quelques commandes =

== Script de lancement de IceS ==

Nous allons maintenant écrire un petit script qui nous servira à lancer notre source « radiopetitchat ». Ce script, appelons le « ices-petitchat.sh », contiendra simplement une ligne de commande de lancement. Celle ci est de la forme :

/usr/local/bin/ices -c <fichier conf> -v

</code>

<code>

sudo nano ices-petitchat.sh

</code>

La première ligne devra être

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#!/bin//sh

</code>

Pour signifier un script, puis

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/usr/local/bin/ices -c /etc/ices/ices.petitchat.conf -v

</code>

on quitte en sauvegardant et on rend le script exécutable :

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sudo chmod +x ices-petitchat.sh

== confection d'une playlist de test ==

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sudo nano playlist.petitchat.txt

</code>

Attention a respecter le nom de playlist utilisé dans le champs <File> du fichier de configuration ices.petitchat.conf. La playlist n'accepte que les noms de fichiers avec leur chemin absolu, le seul nom de fichier ne suffit pas. Elle n'accepte pas non plus les jokers (« * »).  

On remplit le nom du fichier qu'on souhaite jouer :

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/home/petitchat/Bureau/webradio/petitchat/satiscation.mp3

</code>

On sauvegarde et on quitte avant d'essayer notre webradio.  

  == Lancer la source ==

<code>

sudo ices-petitchat.sh

</code>

Si la source est daemonisée, le programme affiche le PID du démon créé. On peut maintenant entendre le flux à une adresse de la forme :

http://<HostName>:<Port><MountPoint>

donc dans notre cas :

http://192.168.1.2:8000/radiopetitchat.mp3

== Arrêter la source ==

Pour stopper la source il faut connaître son PID. Pour ce faire on utilise cette commande :

<code>

sudo ps -aux | grep ices

</code>

« ps -aux » affiche les processus en cours, le | (pipe) envoie le résultat vers grep, « grep ices » cherche les lignes contenant la chaîne « ices » parmi celles renvoyées par « ps -aux ». On obtient une ligne qui ressemble à ceci :

<code>

root    31178  0.6  0.1  49080  2868 ?        Ss  23:06  0:19 /usr/local/bin/ices -c /etc/ices/ices.petitchat.conf -v

</code>

Le PID correspond au nombre dans le deuxième champs soit ici « 31178 ».

On utilise la commande «kill » en root pour arrêter le démon :

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sudo kill -9 <PID>

</code>

soit dans l'exemple

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sudo kill -9 31178

= Scripts de confection de playlists =

Maintenant que nous sommes en mesure de diffuser un mp3 sur le réseau, il reste le long travail de définir la programmation de notre chaîne, ce qui revient à créer une playlist sophistiquée. Pour y parvenir voilà deux scripts qui peuvent servir d'outils pour créer des playlists facilement en se chargeant de différentes tâches fastidieuse.

== Script de conversion de playlist Windows vers Linux ==

Pour diverses raisons on peut avoir besoin de convertir une playlist faite sous windows en un format qu'IceS sous Linux puisse lire. C'est le cas si par exemple un dossier « musique » contenant les mp3 est partagé sur le réseau local et monté sur notre serveur Debian.  

La playlist au format m3u faite sous windows aura des lignes qui ressemblent à ceci :

#EXTM3U

#EXTINF:491,Purrin Stones - Satisaction

\\serveur\musique\rock\Purring Stones\Satiscation.mp3

Tandis que le dossier « musique » est accessible depuis le serveur à un chemin tel que  « /mnt/musique/ » .  Le fichier mentionné sur la playlist est donc accessible au chemin « /mnt/musique/rock/Purrin Stones/Satiscation.mp3 » .

=== Préparation du script ===

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cd /home/petitchat/Bureau/webradio ; mkdir deejay

</code>

Dans ce dossier créons en deux autres, l'un pour stocker nos playlists Windows (qu'on utilisera en entrée du script) et l'autre pour stocker nos playlists Linux (qui seront écrites en sortie)

cd  deejay

mkdir playlistWindows playlistLinux

Pour pouvoir convertir les fichiers du format Dos (Windows) au format unix (Linux) le script utilise le paquet « dos2unix » qu'il faut installer :

<code>

sudo apt install dos2unix

</code>

Puis nous créons le fichier du script à proprement parlé :

<code>

sudo nano convertissor

</code>

On y colle se code abondamment commenté :

#!/bin/bash

#Convertissor convertit une playlist Windows en une playlist Linux

clear ;

exit 0

Le script collé dans l'éditeur on sauvegarde en sortant avec contrôle + X puis on rend le script exécutable avec la commande :

<code>

sudo chmod +x convertissor

*prefix2paste : partie gauche du chemin des fichiers figurant dans la playlis Linux, partie qu'il faut coller pour rendre les fichiers accessible. Par exemple « /mnt/ »

Une fois le script configuré on sauvegarde, on quitte et on lance le script avec sudo :

<code>

sudo ./convertissor

</code>

D'abord le script affiche les variables avec lesquelles il va procéder à la conversion. Il faut presser une touche, la conversion à lieu. Le programme affiche ensuite le nombre de lignes traitées (sans compter les lignes # diésées) et le nombre de fichiers ignorés.

Si par exemple nous avons convertit une playlist Windows dansesdeschatons.m3u, le script produit la playlist dansesdeschatons.linux.m3u dans le dossier playlistLinux. Pour l'utiliser il faut copier la playlist dans le dossier « webradio/petitchat/ » et la nommer correctement « playlist.petitchat.txt »

cd playlistLinux

sudo cp dansesdeschatons.linux.m3u /home/petitchat/Bureau/webradio/petitchat/playlist.petitchat.txt

et redémarrer IceS.

== Script d'extraction ==

Finalement j'ai décidé de faire une chaîne de musique Punk. Pour ce faire nous avons paramétré ices.punk.conf, il ne reste plus qu'à faire une playlist. Dans notre exemple nous avons tous nos fichiers de musique punk dans /mnt/musique/punk/ . Ce dossier contient des dizaines de sous dossiers correspondant à autant de groupes et chacun de ses sous dossiers contient des albums.  

Ce script d'extraction permet de générer une playlist qui regroupe tout les mp3 contenu dans un dossier et ses sous dossiers. Dans notre exemple il permet de produire une playlist punk.linux.m3u avec tous nos mp3 de punk.  

Ce script reprend la même arborescence que le script précédant. Le dossier d'où on le lance doit contenir le dossier « playlistLinux » créé précédemment pour stocker les playlists au format Linux.  

On se place dans le dossier « deejay », on créé le fichier « extractor »  avec l'éditeur :

<code>

sudo nano extractor

</code>

et on y copie ce code  

#!/bin/bash

clear ;

exit 0

Puis on rend le fichier exécutable :

<code>

sudo chmod +x extractor

</code>

=== Fonctionnement du script ===

Avant de lancer le script il faut vérifier et changer le cas échéant ces variables au début du code :

Une fois les changements fait, on lance le script ainsi :

<code>

sudo ./extractor

</code>

Si les paramètres sont valides un message apparaît en fin de traitement et la playlist est créée dans le dossier « playlistLinux ».

On ne peut pas le faire avec VLC. Lorsqu'on se connecte à un flux émis par VLC et sans l'option <burst-size>, la mémoire tampon du lecteur client met quelques secondes à se charger et ce délais empêche de synchroniser des clients. Au contraire, lorsqu'on se connecte dans un même réseau local physique à un flux Icecast configuré avec l'option <burst-size>, la lecture est quasiment instantanée : au bout de quelques essais de connexion on arrive à une synchronisation correcte.  

Dans Icecast l'option <burst-size> est activée par défaut, réglée sur 64 Ko. Il n'est normalement pas nécessaire de changer cette valeur. Dans la section <limits> il y a cette ligne :

<code>

<code>

qui indique le fonctionnement par défaut des différents points de montage. Si l'option est à nouveau spécifiée dans la section de configuration du point de montage alors la cette nouvelle valeur se superpose à la valeur par défaut et la remplace. D'autre part, on trouve dans le fichier icecast.xml l'option  <burst-on-connect>, cette option n'est plus utilisée, on peut la laisser. Elle permettait simplement d'activer ou nom l'option « burst ».  

=Faire du direct depuis le réseau local=

Éditons le fichier /etc/icecast/icecast.xml

<code>

sudo nano /etc/icecast.xml

</code>

Après la sections <Limits>, on ajoute cette portion de code :

<pre>

     <mount>

     </mount>

</pre>

Bien sûr on doit remplacer chaque champs par ses propres paramètres. Ceux-ci appellent une explication :

*<mount> : Balise de configuration d'un point de montage, se ferme avec </mount>

*<burst-size> :Cette puissante option active le mode « burst » d'Icecast. Lors de la connexion d'un client, le serveur accélère le remplissage de la mémoire tampon. Ainsi la lecture du flux commence presque immédiatement après la connexion du client. Ce champs attend une valeur en octets, une valeur de 65536 (64Ko) convient la plupart du temps.

Une fois que les modifications sont faites il faut les enregistrer  et quitter (Ctrl + X). On redémarre le service Icecast avec la commande :

<code>

sudo systemctl restart icecast.service

</code>

Si l'on se rend sur la page d'administration d'Icecast à l'adresse http://192.168.1.2:8000/ on sera déçu de ne pas voir notre point de montage. Mais pas de panique, c'est tout à fait normal. En effet, et c'est un point important, Icecast ne crée un point de montage qu'à la connexion de la source.

*Normalement après le scan par Mixxx des morceaux présents sur la machine il y a dans la bibliothèque en bas des titres à diffuser. Sur l'un d'eux on clique avec le bouton gauche ce qui fait apparaître un menu contextuel richement fourni.

*Dans ce menu on choisi « Load to / Deck / Deck 1 ». Ceci a pour conséquence de charger le morceau choisi dans la platine de gauche.  

=Conclusion=